NUTRITION ET GENRE
DIABE : un projet qui établit le lien entre la nutrition, et la filière Bois et Energie
La récurrence de la malnutrition chronique (ou retard de croissance), qui touche les enfants de moins de 5 ans, est un enjeu important pour la population malagasy. Dans le cas de la région d’Analamanga, il y a actuellement 48% des enfants de cette tranche d’âge qui souffrent de cette malnutrition chronique, ce qui est nettement supérieur au taux national (40%). Les conséquences de cette situation sur l’état de santé futur de cette génération sont irréversibles : une fois devenus adultes, ces enfants seront en moins bonne santé que les autres, auront du mal à poursuivre leurs études, et seront moins productifs.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce problème, dont la précarité des moyens d’existence des ménages (accès aux revenus), le manque de diversification de la production agricole, les mauvaises pratiques familiales en matière d’alimentation d’eau/assainissement/hygiène etc. Comme la femme joue un rôle important dans la vie familiale, et communautaire, certains facteurs liés aux disparités de genre aggravent la situation. Une femme qui assume seule les ressources du ménage, ou qui n’a aucun pouvoir sur l’affectation des ressources du ménage pourra difficilement améliorer son propre état nutritionnel et celui de ses enfants. Une femme en âge de procréer, qui assure seule toute la journée des tâches multiples (surcharge de travail) court le risque de donner naissance à un enfant en mauvaise santé (importance de la santé de la mère).
Le projet DIABE est l’une des composantes du Programme AFAFI Centre. L’action est mise en œuvre par le Consortium Planète Urgence, CIRAD, Partage et AIM. Son objectif global est de contribuer à l’amélioration durable des revenus et de la sécurité alimentaire des ménages concernés par la filière Bois et Energie. Les axes d’intervention se complètent, pour appuyer les ménages à surmonter les obstacles à un meilleur état nutritionnel. Il y a d’abord le volet qui contribue à l’amélioration de la production en Bois et Energie (dans le respect de l’environnement), pour améliorer les revenus des ménages. Ensuite, il y a le volet développement et diffusion des Techniques Améliorées de Carbonisation (TAC) et de Foyers Améliorés (FA), qui permettent également d’améliorer les revenus des bénéficiaires.
Diabe est une action qui établit la passerelle entre les activités de la filière Bois et Energie,
et la nutrition familiale. Le projet intervient sous forme d’actions sensibles à la nutrition : promotion et diffusion d’innovations techniques (TAC, FA) pour l’amélioration des revenus des ménages, sensibilisation communautaire en vue de l’adoption de meilleures pratiques familiales (diversification des aliments, démonstration culinaires, lavage des mains aux moments critiques, utilisation d’eau de source sure, allaitement maternel exclusif avant 6 mois etc).
Pour la pérennisation de ses approches, et de ses activités, le projet collabore avec les autres acteurs locaux : responsables communaux, dispositif ONN/AC, système sanitaire existant via CSB.
Le projet DIABE est l’une des composantes du Programme AFAFI Centre. L’action est mise en œuvre par le Consortium Planète Urgence, CIRAD, Partage et AIM. Son objectif global est de contribuer à l’amélioration durable des revenus et de la sécurité alimentaire des ménages concernés par la filière Bois et Energie. Les axes d’intervention se complètent, pour appuyer les ménages à surmonter les obstacles à un meilleur état nutritionnel. Il y a d’abord le volet qui contribue à l’amélioration de la production en Bois et Energie (dans le respect de l’environnement), pour améliorer les revenus des ménages. Ensuite, il y a le volet développement et diffusion des Techniques Améliorées de Carbonisation (TAC) et de Foyers Améliorés (FA), qui permettent également d’améliorer les revenus des bénéficiaires.
Diabe est une action qui établit la passerelle entre les activités de la filière Bois et Energie,
et la nutrition familiale. Le projet intervient sous forme d’actions sensibles à la nutrition : promotion et diffusion d’innovations techniques (TAC, FA) pour l’amélioration des revenus des ménages, sensibilisation communautaire en vue de l’adoption de meilleures pratiques familiales (diversification des aliments, démonstration culinaires, lavage des mains aux moments critiques, utilisation d’eau de source sure, allaitement maternel exclusif avant 6 mois etc).
Pour la pérennisation de ses approches, et de ses activités, le projet collabore avec les autres acteurs locaux : responsables communaux, dispositif ONN/AC, système sanitaire existant via CSB.